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Jean-Baptiste Claus (1822-1890)

Facteur d’orgue d’origine belge, contremaître chez Merklin puis chez Cavaillé-Coll. Arrivé à Paris en 1841 après ses études à Bruxelles, il entre aux manufactures de pianos Pape puis Pleyel. En 1848, il intègre la manufacture d’harmoniums Debain.

 

PONTRIEUX_cartouche Claus

En 1859, il est embauché comme contremaître mécanicien chez Merklin, facteur d’orgues à Bruxelles et à Paris.
Il obtient une mention honorable à l’Exposition Universelle de Paris de 1867.

Dès lors faisant partie de la maison Cavaillé-Coll,Jean-Baptiste Claus s’installe à Rennes en 1874, après avoir installé l’orgue de choeur de la cathédrale pour Merklin en 1869, puis le grand-orgue Cavaillé-Coll de 1872 à 1874. Cette installation dans la capitale bretonne est également la volonté de Mgr Brossays-Saint-Marc, archevêque de la ville d’avoir “son” facteur d’orgue sur place, en alternative aux prestigieuses maisons parisiennes.

La manufacture cise au 21 bis rue de Chatillon repose sur l’association de Georges Claus (le fils), spécialisé dans la partie mécanique et de Charles Gigout (frère du compositeur et organiste Eugène), harmoniste.

 

 

Son “chef-d’oeuvre” est sans doute l’orgue de Notre-Dame en St-Melaine à Rennes (1877).

 

Claus a construit de nombreux instruments de taille moyenne en Bretagne nord, en Loire-atlantique, en Ille-et-Vilaine puis dans le Finistère à partir de 1893, année de cessation de l’activité de Jules Heyer.

 

Dans les Côtes d’Armor, on retiendra en particulier l’orgue de la basilique de Quintin (1880) et celui de Pontrieux (1878).

 

Hervé Le Goff note également que Claus a réparé le vieil orgue de la basilique de Guingamp dans les années 1860, avant sa restructuration par Loret : Petite histoire de l’orgue à Guingamp. (page 6)

 

Ses intruments, d’esthétique romantique, sont très racés, très soignés et solides. Un de ses jeux fétiches semble être le quintaton (un bourdon étroit à la sonorité douce mais mordante ) que l’on rencontre plus souvent que d’ordinaire à pareille époque dans ses orgues.

 

A sa mort en 1890, son fils Georges prend sa succession, rajoutant la construction d’harmoniums. L’activité se poursuit jusqu’en 1920, malgré la mise en faillite de la manufacture en 1898.

 

Source :

Michel Cocheril – Orgues en Bretagne – FFAO 1996

Gwenaël Riou & Jean-Paul Le Gall : carnet de voyage Le Finistère des orgues – Editions Y.I.L. 2016 Riou-Le Gall_Finistère des orgues

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